lundi 19 octobre 2009

Twitter + Marilyn Monroe


Je crois que j'ai déjà évoqué ici mon opinion toute personnelle sur Twitter : Twitter c pa b1.
Bon bin j'ai quand même réussi à en faire un article pour Slate où j'explique ma position de façon un peu plus nuancée. Attention, ce papier constitue évidemment de la part du patron de Slate une tentative d'homicide indirecte contre moi.
"Titiou, tu nous fais un article pour donner ton opinion sur Twitter ?"
= ou > à
"Tiens, prends ce parachute crevé lesté par trois tonnes de plomb pour sauter de l'avion".
Une des raisons de mon aversion pour Twitter, la voilà : "l'ambiance de la twitosphère française. Soyons clairs : le twitter français c'est le plus grand concours de bites jamais organisé dans notre pays. Un genre d'olympiade du phallus. (Auquel les femmes participent évidemment mais plus souvent en tant que spectatrices depuis les gradins: si les filles sont très suivies, elles seraient beaucoup moins retweetées que les hommes.)"
[Je me demande si le code du bon goût de Nadine de Rothschild autorise de s'auto-citer...]
Mais outre cette semi-boutade, il y a tout le problème que pose le web de flux - et dont Narvic parle très bien ICI.

Bref, la suite de mon analyse dont la finesse n'a d'équivalent que... bah pas mal de choses en fait... EST LA.

Et sinon, l'espèce de détestation que provoque le net en ce moment commence à devenir risible de la part d'intellectuels qui se refusent à penser le web et dont les discours ne prouvent à longueur de temps que leur méconnaissance totale du sujet. On a eu Finkielkraut pour nous expliquer que l'internet est une poubelle, pour Jacques Séguéla le net est la plus grande saloperie que l'homme ait inventé (j'ai dit "intellos" mais bon... élargissons).
Ils réclament tous un débat pour réguler le "far-west de la toile" mais si le postulat de base c'est "cette grosse merde nous pète les couilles, le web c'est les ordures de l'humanité" je ne suis pas certaine que le débat va être fructueux.
Comment peut-on oublier quelques règles de base ?

1°) internet est un médium
2°) sur internet, les commentaires ne sont pas l'expression de tous mais d'une minorité. L'écrasante majorité des internautes ne commente pas
3°) on ne peut pas résumer les bouleversements que la connexion internet induit dans les rapports sociaux, dans l'accès à la connaissance, dans la liberté d'expression et de création, dans le système de réflexion à une simple sentence du type "c'est sale, il faut le nettoyer". Internet induit des question trop importantes pour être réduites à l'antithèse propre/sale, bien/mal. Oui, il y a des problèmes, oui, il faudra réguler mais si on régule sans comprendre ce qu'on essaie de changer, on n'ira nulle part. Au mieux on aboutira à des lois techniquement absurdes comme Hadopi, ou des lois politiquement hypocrites (comme Hadopi présentée par le même gouvernement qui souhaite tant poursuivre la réforme du statut des intermittents).

32 commentaires:

Régis a dit…

il est temps que cette génération de post-maoïste bourgeois se casse...
Et que Titiou soit inviter à arretsurimage.net pour faire avancer le débat.

Arno Fresh a dit…

Nan mais attends, pas d'ac moi sur Twitter peut être parce qu'effectivement je tourne autour d'une communauté socio culturelle assez précise et que j'ai beaucoup de contacts US...
Mais dans un univers défini, l'interaction est réelle, quant aux 140 signes, quelques applis permettent de dépasser ce seuil. Et puis avoir l'esprit de synthèse est essentiel pour tout journaliste non ?
(je reconnais que twitter est une peu une bande AFP street mais bon...)

Pour le reste, je te valide complètement Tittttttttttiou

Mathieu a dit…

A certains égards, je partage le même point de vue que toi sur la twittosphère française. Plus généralement, j'ai le sentiment que c'est un "pattern" récurent chez l'être humain de type masculin (le plus souvent) que de s'adonner à l'"olympiade du phallus". Je veux dire qu'avec ou sans Twitter, c'est déjà une pratique très répandue Il peut m'arriver d'y participer, lol mais j'essaie d'éviter, en tout cas je ne cautionne pas et trouve cela contre productif. Pour ma part, j'utilise énormément twitter pour m'informer, promouvoir, relayer l'info qui m'interpelle. Je trouve que c'est un écosystème riche d'infos. Elle est filtrée par les gens / sources que j'ai choisi de suivre au préalable et en ce sens elle est pertinente. Ce n'est pas moi qui vait chercher l'info, elle vient -en partie- à moi (dixit Chuk Norris). En somme, j'ai l'idée que nous sommes tous noyés dans un océan d'information et qu'il faut apprendre à nager. Aussi, savoir utiliser twitter de façon appropriée (plutôt que de le mettre de côté ^^) fait, me semble-t-il, partie du kit du nageur ? dans le sens ou il aide les personnes à naviguer ensemble dans l'info -en quasi temps réel- et non plus de façon isolée (comme avec la télé), enfin je crois.

matiu a dit…

Excellent billet et excellent commentaire de Régis : on a effectivement à faire à une génération, celle des post-68, qui, non content de ne rien comprendre aux évolutions récentes du monde, se torchent allégrement avec tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à de l'honnêteté intellectuelle. Car si ces anciens Mao ont définitivement oublié ce que cela pouvait signifier "être de gauche", ils ont retenu les aspects les plus puants des préceptes des successeurs Grand Timonier du genre "peu importe que le chat soit noir ou gris du moment qu'il attrape les souris". Ce genre de "pragmatisme" infâme leur permet aujourd'hui de justifier tout et surtout n'importe quoi, du moment que cela sert leurs intérêts. Déontologie? humanité? intégrité? késaco?
Il est effectivement temps qu'ils dégagent, mais ils ne le feront pas de leur plein gré, tellement confit dans leur suffisance et tellement à l'aise dans le système de copinages et de renvoient d'ascenseurs qu'ils ont mis en place pour se promouvoir et se défendre les uns les autres...
Bon désolé je me suis un peu emporté mais ils sont tellement con...

alphoenix a dit…

Salut ! Je viens ici, parce que je voulais discuter de cette histoire sans forcément m'enregistrer sur Slate parce que bon...
Ton article est chouette, mais il suppose que tout se passe sur Facebook. Hors l'intérêt de twitter, c'est quand même de partager des choses avec des gens qui ne sont pas connus. Et surtout, je n'ai pas envie de partager mes délires geekesques avec des amis de la vraie vie que j'ai sur Facebook.
Bref, tout ça par du pré-supposé que sur Facebook, on accepte n'importe qui. Hors je n'ai (presque) que des gens que je connais pour de vrai.
Quant à la taille de ma bite, pas besoin de twitter pour la comparer.
http://twitter.com/alphoenix c'est pour me parler ;-)

piedo a dit…

Excellent post et excellent commentaires de Régis et Matiu (c'est compliqué la mise en abyme).

Que cette bande de vieux baby-boomers embourgeoisés se casse. Suffit de jeter un coup d'oeil à la nouvelle maquette de Libé et son interlignage pour presbyte pour comprendre à quel point ils sont largués mais décidés coûte que coûte à rester aux manettes.

Anonyme a dit…

Comme disait Coluche: ce n'est pas forcément ceux qui ont les plus grandes oreilles qui entendent le mieux !!!!!!! et personnellement moi ça m'arrange :o)

Anonymous

buckshotgwen a dit…

Cette métaphore des égouts d'Internet m'a toujours bien fait rigoler. C'est en effet oublier un peu vite certains journeaux ultra populo du début du siècle dernier, la télé poubelle de Berlusconi dans les 80's et sans doute plein d'autres choses encore...
Bref, tout ça pour dire que le concours de bites n'est pas lié au médium Internet, ni au service twitter lui même, mais aux usagers qui décident de concourir ou pas d'ailleurs. Après faire de l'auto-narration en temps réel a forcément un côté onaniste pour celui qui se prête au jeu ;-)

Très énervé a dit…

De la part d'un vieux con ex-maoiste pseudo-68ard etc...
1. Le temps ne fait rien à l'affaire, pour la plupart vous serez à votre tour des vieux cons, faut juste attendre un peu.
2. Déjà à l'époque July, Finkelkraut, BHL etc. étaient des jeunes cons. Ils ont simplement vieilli.
3. Oui je suis geek à passés 50 ans. Twitter, FBook, SecondLife font partie de ma vie. Le web pour moi a commencé en 1994-95. On peut donc être à la fois post-68ard néo-bobo etc. et appartenir à la modernité. Vos amalgames limites vous pré-classent tout à fait dans la catégorie "futurs vieux cons".
4. Sans Twitter je n'aurais pas découvert cet article.
5. Se priver de l'utiliser est un choix ; faire la promotion de son abandon une stupidité.
6. En version journaliste branchouille, l'équivalent du concours de bite est apparemment le concours de gerbe (plus je gerbe plus je brille)
7. Bonne journée quand même :)

wluce0 a dit…

Salut titiou,

je ne suis pas pro tweeter (comme toi j'ai tweeter une fois il y a un an et ça fait un an que je me suis pas reloggé), cependant lorsque j'ai lu ton article sur slate, Je n'ai pas été convaincu par ton discours et j'ai plus eu l'impression de lire le récit d'une expérience personnelle plutôt qu'une réel analyse d'un phénomène devenu mondial. Tu n'as pas définis d'où sortaient tes arguments pro tweeter. Finalement, je trouve que ton analyse manque de fond.

titiou lecoq a dit…

Bon... Clairement on a deux sujets différents dans le même post.

Sur les posts-soixantards. Je n'emploie jamais cette expression parce que je crains qu'elle ternisse un mouvement qui a été important pour la société française et qu'on attaque trop facilement. Je ne pratique pas non plus la discrimination par âge. Je voulais juste de dire que l'actuelle curée contre internet ne va pas améliorer les choses et qu'il est intellectuellement choquant qu'elle soit menée par des gens qui admettent ne pas connaitre ni utiliser ce médium.

Ensuite sur Twitter. Plusieurs personnes n'ont évidemment pas bien lu l'article. Donc Zigazou, je ne dis pas "arrêtez d'utiliser Twitter". J'explique pourquoi moi, personnellement, je n'ai pas accroché avec ce site. Je ne cherche pas à en faire une morale. Evidemment Twitter a des avantages. Et l'autre aspect du papier est juste de souligner que le discours ambiant selon lequel "Twitter va supplanter Facebook" me parait faux. Je peux me tromper, hein, mais je pense que les deux sites sont en réalité très différents, ils ne fonctionnent pas de la même manière (réseaux d'amis vs audience). Et que par nature, Twitter intéresse un public beaucoup moins large (parce que plus spécialisé) que Facebook.

Lucie a dit…

je me rappelle qu'en philo, on nous racontait que dieu était omniscient et omniprésent!
j'ai envie de dire ouais comme internet en fait!
après la communication internationale entre nous tous sans limite et des informations presque en temps réel, c'est grâce à internet, en fait, dieu c'est internet, en fait internet c'est nous, en fait dieu c'est nous!!!!!!!!!!!!
putain, j'y crois pas.....
bon ok je sors
nb: monsieur le pas content, on ne parlait pas de ceux qui vivent avec leur temps, mais de ceux qui nous gouvernent, qui nous informent qui sont largués et qui gerbent sur internet parce que ça les dépassent. Faut pas s'énerver comme ça, nous, on sait qu'on est con et qu'on le sera toujours, eux, sont persuadés qu'ils ne le sont pas, mais bon on est tous le con de quelqu'un hein?

Céleste a dit…

C'est parce que je n'ai pas encore lu ton article dans Slate que je ne comprends pas le rapport avec Marilyn ?

Anonyme a dit…

Peut-on réguler un univers complet!? On voit que les lois d'un simple pays n'empêchent pas les crimes, elles tiennent les gens honnêtes et une partie des presque honnêtes sur des rails, mais les criminels eux s'en foutent (je ne suis pas en train de dire qu'il ne faut pas de lois!). Sur le web la tâche est compliquée et rude! Déjà parce que ce qui est mauvais pour des intellos à la con proche du pouvoir, qui placent l'intellect au niveau du simple profit commercial ne sera pas bon pour tout le reste de la population (à noter que leurs idées et leur non compréhension d'internet me font vomir à mort!)! Maintenant un outil n'est qu'un outil, une pioche peut tuer et elle ne sert pas à ça à la base! Donc ils peuvent réguler tant qu'ils veulent les malfaisants resteront ce qu'ils sont, et détourneront les outils! Moi j'ai aimé ton analyse! Et je me demande en effet pourquoi Marilyn fait cette tête!

Ropib a dit…

Il me semble que Finkielkraut a toujours été dans une lutte générationnelle et dans une revendication de reconnaissance a priori de son autorité intellectuelle. Ce qui pose un certain nombre de problèmes dans ses écrits et ses interventions médiatiques quand même (dommage c'est souvent intéressant). En fait il se réserve le droit, à lui, de remettre en cause à peu près tout (il explique pourquoi et personnellement je trouve ça valable) et ensuite il demande à ce que son lecteur prenne toute sa pensée et rien que sa pensée, il y a là une certaine contradiction, elle lui apparaitrait clairement s'il se lisait un peu. Finalement il participe à une forme dégradée du positivisme qui laisse croire à chacun que son analyse est objective, un peu comme si l'effort de rationalisation avait été tel qu'aucune introspection ne serait plus nécessaire, un peu comme si on en n'avait plus rien à faire de faire communiquer nos deux hémisphères cérébraux. C'est sans doute ce qui est un peu gênant dans internet pour certains, et la société du spectacle dénoncée par Debord à l'époque du mass media, mais complètement assimilée désormais et ouvrant la voie à de nouvelles émancipations avec le web. C'est que nous sommes en négociation constante, c'est la multilatéralité au jour le jour, la gestion des interdépendances et des appartenances multiples quasiment matérialisée: il n'est plus possible de capitaliser sur des interactions qui ne concernent pas son interlocuteur (alors que certains demandent encore le "droit à l'oubli" sur le net... ils n'ont pas tout saisi).

Perdita a dit…

D'abord merci de ne pas pratiquer la "discrimination par âge" je like évidement.
Ensuite Séguela se targue d'être un fils de pub. La Pub vs Internet ? Eram (il faudrait être fou pour dépenser plus) vs Google ? Cette réflexion sur Internet ça lui permet au moins de faire parler de lui au moment où il a un bouquin à vendre...
Twitter, franchement tout le monde se prend pour un journaliste. Et si tu Twittes et que tu as un blog alors là c'est le Nirvana !
PS : non je ne suis pas aigrie

Anonyme a dit…

Je souhaite à tout le monde, ici, un bienvenu dans le monde des trolls !

Tu devrais faire un article sur les règles de l'internet Titou (oui oui, Rules of the Internet, by 4chan).

Bye bye

Frédérique M a dit…

Ce qui m'arrangerait, c'est que quelqu'un m'explique comment marche twiter, à quoi ça sert, etc... et je précise que je suis trop jeune pour être post 68arde attardée. Le problème c'est le temps et internet en consomme d'une manière hallucinante. Et quoi qu'on en dise, pendant ce temps là, on n'est pas en prise directe avec le réel. Merci d'avance pour l'explication de texte.

ophise a dit…

Frédérique : plein de gens gentils vont t'expliquer cela bien, je vais donc me limiter à mon (immense) expérience personnelle.

Twitter me sert une fois par an à mettre une toute petite info sur mon blog (dans une toute petite fenetre prévue pour) du genre "carte bleue bloquée, peux plus bloguer". Je trouve ça super pratique :)

MAGNAN Claire a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
oomu a dit…

twitter sert à envoyer des messages de 140 caractères qui peuvent être lus par n'importe qui.

Les gens qui décident de vous "suivre", eux sont prévenus quand vous avez envoyé un message.

voilà.

twitter ne sert qu'à cela.

Le reste, la magie, l'âme, la vie, le Coeur, c'est à vous de l'imaginer. A vous d'être inventif.

Certains y racontent des poemes avec un rythme lent (un tweet chaque heure) pour jouer sur le décalage

d'autres ont recopié l'intégrale des discussions entre houston et appolo 13, en respectant la chronologie, pour restituer le sentiment de distance dans l'espace

d'autres annonces où ils vont dédicacer leurs oeuvres

etc.

Soyez inventifs.

Suivez des gens inventifs.

Une nonne nimousse a dit…

L'inventivité n'est pas une vertu en soi, on peut être très créatif à l'instar de Guillotin, sans que l'enthousiasme soit la réponse appropriée.

Pour ce qui est du débat du fond sur la forme, l'information (google, wikipedia, twitter, facebook, télévision, presse) n'est pas la philosophie ni l'analyse et la dichotomie proposée me parait très restrictive.

Produire du contenu de fond n'est pas non plus le sésame pour la validité de la réflexion (cf Malthus).

Et bien qu'atterré par le niveau de connaissance technique et pratique de nos législateurs et intervenants sur le sujet d'internet, faire le procès d'une génération "insérez le qualificatif de votre choix" me paraît un amalgame indigne de personnes prétendant exposer des idées.

Le temps ne fait effectivement rien à l'affaire.

@Titiou, tu noteras que le fait de ne pas avoir à s'enregistrer pour commenter ici même à l'inverse de Slate semble induire un nombre plus important de commentaires.

A toi ensuite de faire la comparaison de fréquentation pour en tirer une éventuelle conclusion. Quant à la qualité des interventions sur les deux sites, chacun sera juge.

titiou lecoq a dit…

Ma conclusion c'est surtout que des problèmes de harcèlement me forcent à changer le système de commentaires. (Et aussi le temps fou que me prend la modération.) D'ici quelques jours, les commentateurs devront s'enregistrer pour laisser des messages.

Unknown a dit…

"La majorité des internautes ne laissent pas de commentaires." Tiens c'est vrai et c'est juste pour te faire mentir que j'en laisse un (je suis d'une mauvaise foi maladive).
En plus j'ai beaucoup de mal avec Twitter et oui je suis journaliste (sans emploi mais c'est un détail).
Moi je ne crois pas au besoin de l'instantanéité de l'info. Sérieusement tout le monde nous explique a longueur de temps qu'il faut aller vite être les premiers etc. Pourquoi bordel de Bundestag ?
Pour se planter comme des buses parce qu'on a pas eu le temps de vérifier son info ?

je te rejoins sur le besoin de règles sur l'interweb mais pitié ces règles ne doivent pas venir des législateurs actuels. Elles doivent être simples et peu nombreuses. Quand on sait le nombre de lois et d'amendements qui sont pondus chaque année on comprend pourquoi le système des 10 Commandements à si bien marché pendant si lontemps...

Unknown a dit…

Du coup moi aussi je commente pour te faire mentir...

Je n'utilise pas twitter et je connais peu, en revanche j'entends tout et n'importe quoi à son sujet.
J'ai l'impression que c'est l'extrême besoin d'exister d'une catégorie d'internautes qui aboutit au merdier actuel: l'important n'est pas de relayer efficacement une info mais de s'en servir pour sa pub ou son autopromotion.
Non, le web n'est pas une poubelle (normalement, il n'y a que des trucs à jeter dans une poubelle), mais ça n'empêche qu'on pourrait ptet mettre en place un tri sélectif...

Encore un excellent article en tous cas (oui je suis un gros fayot).

Giz'

Anonyme a dit…

Alors je laisse mon dernier message, à regret...

Anonyme a dit…

Je suis p-ê paranoïaque, mais ça ne me plaît pas de nécessiter un compte Google pour ne pas faire partie de « l'écrasante majorité des Internautes [qui] ne commente pas.» Ceci sera donc, pour moi aussi, le dernier de mes rares commentaires ici.

D'ailleurs, après un premier rejet de la double affirmation « Oui, il y a des problèmes, oui, il faudra réguler », je pense finalement qu'une régulation supplémentaire est souhaitable : dans le sens du renforcement de la protection des citoyens sur Internet, en opposition aux géants que sont Google, Facebook, Microsoft, etc. P.ex. une loi pour empêcher les interconnexions comme OpenID ; ou que les courriels — correspondances privées — puissent servir à l'établissement de publicités ; ou encore que la neutralité du Net soit menacée.

Par ailleurs, l'idée de Lucie (Internet comme dieu suprême) me plaît. Et alors les Finkielkraut, Séguéla ou Sarkozy doivent craindre les foudres du réseau des réseaux que leur hybris ne manquera pas de provoquer !

Enfin, j'ai une question. La Tentative d'épuisement d'un lieu parisien de Perec n'aurait-elle pas eu sa place sur Twitter ?


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Martin Gaël

titiou lecoq a dit…

Je me demande où est-ce que tu as lu qu'il faudrait un compte Google ?
Ca serait bêta de ma part de faire ça au moment où je quitte précisément blogspot...

Anonyme a dit…

Mais pourquoi arrêter? On aime te lire! Tu ne prends donc plus de plaisir??? Que se passe-t-il? Et ne pas laisser de com va être une corvée! C'était déjà dur là...

titiou lecoq a dit…

Mais j'ai jamais dit que j'arrêtais mon blog ou que j'interdisais les commentaires. Je change juste d'hébergeur. Et faudra laisser une adresse mail quand vous posterez un commentaire ce qui me permettra d'expliquer à certains pourquoi leurs commentaires sont modérés. That's all.

Anonyme a dit…

Ah OK OK OK !
J'avais loupé qu'un changement d'hébergeur était prévu : toutes mes confuses.

Martin Gaël

Anonyme a dit…

ENKULER DE RIRE !!!